Puerto Madryn

La plage de Puerto Madryn

La côte Atlantique

Nous avons définitivement quitté la Patagonie et ses panoramas montagneux. Après 15h de bus, nous avons rejoint la côte Est : au bord de l’océan, la ville de Puerto Madryn est rythmée par les marées. Cette agglomération constitue surtout un lieu stratégique pour les tour opérateurs, car proche de plusieurs sites d’observations de la vie animale. Punta Tombo d’une part pour aller voir l’un des plus grosses colonies de Manchots de Magellan ; la péninsule Valdés d’autre part, pour aller voir les baleines (oui, mais pas que!)
Puerto Madryn est une de ces petites villes calmes où il fait bon se promener au soleil, respirer l’air marin et déguster une petite glace au parfum local : Sabor crema tramontana miam miam miam.

Péninsule Valdés : guanacos

La péninsule Valdés

Nos cœurs ont penché pour une excursion à la péninsule (on s’est dit “tant pis pour los pingouinos”). Il s’agit d’une zone protégée et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Partis à 8h, notre chauffeur avait prévu de nous emmener avec un autre couple et nous a expliqué des tas de détails tout le long du trajet (qui dure bien 45 minutes). D’abord sur l’histoire et l’économie de la ville de Puerto Madryn, depuis sa colonisation jusqu’à aujourd’hui. Ensuite, beaucoup d’informations sur la faune locale. Le tout raconté en espagnol argentin. Il n’hésitait pas à s’arrêter sur le bas côté pour nous permettre de prendre des photos.

Premier stop : “qui a peur des araignées ?” (une mygale traverse la route) “allez prendre une photo !”
? Non merci je vais me contenter de rester dans la voiture et de ne pas faire pipi dans ma culotte.

Berkberkberkberk

“Elle est velue mais inoffensive ! Il faut d’avantage vous méfier des petites : on a plein de Veuves Noires par ici aussi. Celles là sont vénéneuses.”

? Youpi ?

(On en croisera une deuxième encore plus grosse sur la route retour)

Plus tard, nous croiserons pas mal de “Martinetas”, des poules à long cou qui se promènent toujours par trois. On croise aussi des moutons mérinos (il y en a une centaine de milliers sur la presqu’île), des guanacos (comme des lamas) et des choiques (comme des autruches). À ma grande tristesse, pas de tatou à l’horizon.
Dans le petit musée de la première étape de l’excursion, le squelette entier d’une baleine est exposé.

Astuce : Si vous avez votre passeport avec vous, vous pourrez le faire tamponner avec l’estampille de la Péninsule (avec le symbole de la queue d’une baleine qui plonge).

Péninsule Valdés : baleines franches

La deuxième étape nous mène au seul village de la péninsule, où sont basées les excursions en mer pour l’observation des baleines franches. Impossible de louper une telle occasion ! Nous voilà enfilant nos chalecos salvavidas (=gilets de sauvetage) et grimpant à bord du bateau pour une sortie en mer qui durera un peu plus d’une heure. “C’est la fin de la période,” nous explique le capitaine, “les baleines viennent mettre bas dans le golfe et après une période d’apprentissage, repartent avec leurs petits. On va devoir aller trouver les derniers restants un peu loin et surtout être patients.”
Si on ne voit pas de baleine, la sortie en bateau est remboursée.
En chemin, on croise des dauphins obscurs, puis le capitaine finit par repérer les signes de présence d’un baleineau et le suit doucement jusqu’à sa mère. Ensuite, il a coupé le moteur, pas question de parasiter cette scène incroyable ! Les baleines se sont lentement approchées du bateau, on voyait tantôt leur dos lorsqu’elles reprenaient leur respiration, tantôt leur queue lorsqu’elles plongeaient. Le baleineau est remonté à la surface pour souffler qu’on son air suffisamment près du bateau pour me postillonner dessus !

De retour sur la terre ferme, le prochain arrêt est un point d’observation des pingouins de Magellan. Finalement, on ne les aura pas loupés ! Ils étaient là, tout mignons, à quelques mètres de nous ?

Dernier point de vue, une colonie d’éléphants de mer qui prennent le soleil, amorphes sur la plage. Les mâles adultes peuvent peser jusqu’à 4 tonnes. Ça en fait des gros rochers entassés en bas ! Comme ils ont chaud, ils utilisent leurs nageoires de devant pour se jeter du sable humide sur le dos.

Quelle journée bien remplie ! On a très peu marché mais on est rentrés épuisés.

Péninsule Valdés : un choique
Péninsule Valdés : Manchots de Magellan
Péninsule Valdés : éléphants de mer
Péninsule Valdés : paysage

Au compteur

  • 64
    heures de bus
  • 3
    tours en bateau
  • 32
    km de marche
  • 7
    heures d’avion
  • 27
    km de vélo

Mais aussi (à la louche)

  • 2
    mygales
  • 2
    baleines
  • 3
    dauphins
  • 254
    éléphants de mer
  • 150
    manchots
  • 18
    guanacos
  • 12
    martinetas
  • 2731
    moutons
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