Attention, à El Chaltén, très peu d’établissements acceptent la carte bleue. Pensez à retirer suffisamment de cash (n’oubliez pas les limitations des distributeurs). Il y a un seul ATM/cajero automático à El Chaltén et il peut vite être pris d’assaut.
La Patagonie !
J’attendais ce moment comme un enfant attend Noël.
Le minibus que nous avons pris nous a emmenés à travers un no man’s land de collines de terre sèche (“la stepa”) jonchées de petites boules d’herbe rase. Au loin, les montagnes s’étirent dans des nuances de bleu et de violet. Quelques nuages dans le ciel mais 8° au thermomètre et des rafales de vent, composante classique du climat en Patagonie. Et puis on a vu les pics enneigés se rapprocher.
Dans le hall de l’auberge, nous avons rencontré Camille et Martha, une française et une italienne avec qui nous ferons la rando.
Notre chambre est confortable et au calme mais le wifi est tout pourri.
En route vers le Fitz Roy
J’avais passé des heures à écumer les internets au sujet des sentiers à faire depuis El Chaltén. Je voulais un truc fou, mais qui reste accessible à Madame et Monsieur tout-le-monde, sans nécessairement prendre de guide. J’ai lu mille fois que les sentiers sont très bien balisés, alors nous avons opté pour une journée de trekking qui a commencé à l’Hostería El Pilar (plus au nord) où nous avons été déposés par une navette, le matin. Ce Sendero de la Laguna de los Très longe le Rio Blanco, un ruisseau d’eau claire qui coule directement de la montagne et où on peut remplir nos petites bouteilles tout au long du sentier. Tous les quarts d’heure de marche, le paysage et la végétation changeaient. Sur le chemin, plusieurs miradors dévoilent le Cerro Torre et le Fitz Roy (souvent cachés derrière un anneau de nuages) ainsi que des glaciers.
Sur les 6 premiers kilomètres, pas de difficulté particulière, c’est par la suite que les choses se sont corsées : au niveau du camping Poincenot, nous avons le choix entre continuer notre chemin vers le sud, qui mène jusqu’au village, ou bien prendre la montée jusqu’à la Laguna des Los Tres, au pied du Fitz Roy. Ce chemin-là est rocailleux et très escarpé (sportif mais pas dangereux).
Pénélope Bagieu – Fitz Roy
Enfin arrivés, on découvre le lac caché derrière la côte, juste au pied du Fitz Roy. La Laguna de los Tres. C’est de toute beauuuté ! On est resté là un moment à profiter du spectacle.
La suite du parcours consiste à reprendre la même pente dans l’autre sens, en descente ; et au niveau du camping Poincenot, reprendre le sentier pour rentrer.
On est arrivés à l’auberge à 20h30 – soit dix heures de rando – complètement cuits !
Ma petite victoire du jour : ZÉRO AMPOULE aux pieds ! Mes chaussures de rando Merrell sont de vraies pantoufles.
Au compteur
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42heures de bus
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1tour en bateau
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30km de marche
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4heures d’avion