Les chutes d’Iguazú (côté argentin)

Garganta del Diablo
Notre bus (la compagnie Rio Uruguay) quitte le centre ville à 9h30, direction “Las Cataratas“. Comptez 45 minutes de trajet.

“Encore les chutes ?”

Oui ! Mais rien à voir avec la veille : côté argentin, le parc est plus sauvage. Pas de réseau de bus, seul un petit train qui mène à un trail pour la Garganta del Diablo.
La veille, les chutes de la Garganta del Diablo nous arrosaient ; ce matin-là on les surplombait. Directement sous nos pieds, en contrebas, l’eau se déverse en continu dans une chute de près de 80 mètres. Le bruit est constant et assourdissant, l’eau en
mouvement continu génère une brume blanchâtre qui nous empêche de voir clairement en bas.
Beaucoup d’oiseaux virevoltent gaiement au milieu de cette brume, dans les courants d’air générés par ces cascades.

Regard dans le vide
Après ça, trois autres circuits de trails sont proposés, pour tout voir depuis différents points de vue (au bord, à côté, en bas, sur l’île en face, de loin en plan large). Bref ! Tout se fait à pied et nous avons parcouru tous les trails ouverts (une douzaine de kilomètres au total).

La veille, nous n’avions pas autant conscience de la puissance de l’eau. Il n’y a pas de montagnes dans cette zone : tout ce débit d’eau doit venir de la pluie. Quel spectacle ! D’autant plus que l’humidité permanente de l’air fait que l’on aperçoit des arcs-en-ciel partout. Les gars, si les licornes existent à mon avis, elles vivent dans le coin !
Le parc abrite une large variété d’espèces sauvages, féroces ou minuscules, avec des griffes énormes ou bien des couleurs chatoyantes. À plusieurs reprises, nous avons trouvé sur notre chemin des nuées de papillons d’un jaune flamboyant ; d’ailleurs j’ai plusieurs photos de moi avec un papillon sur la main et plus tard un autre dans les cheveux. Eh oui, c’est moi, Pocahontas, l’amie des animaux. Mais la terre n’est que poussière, tant que l’Homme ignore comment il peut peiiiiindre aux mille couleurs l’air du vent…
Chacun des trails offre un panorama d’exception, nous avions tantôt l’impression d’être dans un film Indiana Jones, tantôt dans Uncharted 4 (excuse my geek). Ces 6h de marche dans le parc sont passées à toute vitesse.

Notre passage dans le nord du pays se termine déjà. C’était court mais très intense ! Le lendemain, nous sommes retournés à Buenos Aires (après une vingtaine d’heure de bus) car avant d’arriver en Argentine, nous avions réservé un vol national Aerolineas Argentinas, pour nous rendre directement dans le sud de la Patagonie.

Les chutes vues depuis l'île San Martin
Arc-en-ciel

Au compteur

  • 38
    heure de bus
  • 1
    tour en bateau
  • 13
    km de marche
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2 réponses à Les chutes d’Iguazú (côté argentin)

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