El Calafate – Glacier Perito Moreno

Glacier Perito Moreno

Adieu Fitz Roy, bonjour Perito Moreno

Attention! Perito Moreno le glacier, pas la ville

Réveil de bonne heure à El Chaltén, il est temps de piler bagage, prendre un bon petit déjeuner (comme tous les matins, à base de tartines de dulce de leche) et de rejoindre l’arrêt de bus qui nous amènera à El Calafate.
Départ avec Chaltén Travel à 7h30, comptez dans les 4h pour arriver à destination.

Sur place, après avoir posé les sacs dans la chambre de notre hotel, nous avons déjeuné sur le pouce avant de monter dans le mini bus (compagnie Cal Tur) pour le parc national des glaciers. Interdiction de manger dans le bus : la route est sinueuse et les odeurs de nourriture peuvent donner la nausée aux passagers…
Pour rejoindre la Península Magallanes, face au Glacier Perito Moreno, il faut compter 1h30 de route. Le chauffeur s’improvise guide et nous commente le paysage en espagnol (la végétation, les lacs, le climat, la formation des glaciers, leurs dimensions, etc.) En outre, nous avons appris que le Glacier Perito Moreno, en avançant sur les terres, coupe le Lago Argentino en un “bras nord” et un “bras sud”. Le niveau de l’eau entre les deux bras du lac peut différer de 5m, ce qui engendre une pression au niveau du glacier, où l’eau va progressivement creuser des cavernes et faire tomber des blocs de glace.

Point linguistique

Tous les “y” et “ll” à l’intérieur des mots, les argentins les prononcent “j” (français, et non pas la jota espagnole).
Me jamo Celine. El hombre come un pojo milanesa. Hay 60 mijones de habitantes en Francia. Estamos en la caje Florida.
Mon niveau de compréhension de l’espagnol (casteillan) est correct, mais il faut s’habituer aux prononciations du pays ! La plupart du temps ça allait, quand Dhaya se tournait vers moi avec un regard désespéré, je tentais de faire un petit résumé. Mais parfois je pigeais pas un broc, alors je haussais les épaules et je disais “Meh.”
Fin du point linguistique

Glacier Perito Moreno - safari nautique
Glacier Perito Moreno
Glacier Perito Moreno

Avant d’arriver, le chauffeur a compté le nombre de personnes intéressées par un tour en bateau près du glacier (ils appellent ça le “safari nautique”), avant d’appeler ses contacts sur place. Ils nous a expliqué qu’il y a un quai sur chaque bras du Lac, mais que la pression sur la glace est plus forte du côté nord (et donc, les chances plus grandes de faire l’expérience du bloc de glace qui se détache et s’effondre dans l’eau). Plus aucune place sur le bateau du bras nord, du nous rabattons sur le sud.

Glacier Perito Moreno

Premier arrêt, quai du bras sud du Lago Argentino.

Le safari nautique est commenté tout le long de la petite croisière (1h), on nous raconte entre autres que le nom de “Perito Moreno” (« Perito » signifiant « Expert ») lui a été donné en l’honneur du naturaliste et explorateur argentin Francisco Pascacio Moreno qui a étudié cette région au 19e siècle. Le bateau s’approche au plus près du glacier et s’y arrête quelques instants pour laisser les passagers prendre un million de selfies. Nous avons eu la chance de voir (et surtout d’entendre !) des blocs de glace se détacher. Nous étions au niveau de l’eau et c’est un spectacle qui n’a pas son pareil. Nous avons été éblouis par le bleu incroyable de ces murs de glace, impossible de le quitter des yeux.

Glacier Perito Moreno - caverne naturelle
Glacier Perito Moreno - caverne naturelle

Second arrêt : les chemins pédestres et les miradors de la péninsule

Au fin fond de la péninsule, au bout du chemin, là où la route s’arrête (sur un parking), commencent des sentiers de promenade qui permettent de voir le Perito Moreno sous toutes les coutures : de haut, du milieu, de gauche, de face, de droite. Là encore, nouys avons été témoins de détachements d’énormes blocs de glace qui s’écroulent dans l’eau dans un bruit d’explosion. C’était très impressionnant !

Là-bas, les rafales de vent entre 60 et 100km/h se sont bien faites sentir. Elles modèlent le paysage mais aussi le ciel : les nuages sont ronds et enroulés sur eux-mêmes, un peu comme des Barbapapa larges mais pas très hautes.

Nous avons retrouvé le chauffeur à 16h pour le retour. Comme nous avons pu obtenir des billets d’avion pour Bariloche sans trop nous ruiner (ça nous a permis de gagner 25h de trajet par rapport au bus, nous avons pu ralentir un peu.

Au compteur

  • 49
    heures de bus
  • 2
    tours en bateau
  • 31
    km de marche
  • 4
    heures d’avion
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